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Quels moyens de transport pour l’avenir ?

L'équipe Brumaire • 15 Feb 22

Quels moyens de transport pour l’avenir ?

Quels moyens de transport pour l’avenir ?

L’enjeu écologique revient de nos jours continuellement au cœur des débats. Dans un monde où le processus de production est poussé à son paroxysme, une partie croissante de la population s’insurge contre les destructeurs de notre belle planète bleue. Notre objectif : trouver des alternatives durables à la mobilité thermique, jugée trop polluante pour nos espaces urbains. Dans cet article, nous nous pencherons sur les moyens de transport de l’avenir : propres, silencieux et rapides.

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Aujourd’hui, l’électrique est le moyen de transport durable le plus développé, offrant des perspectives d’avenir très intéressantes. Voiture, scooter, moto, vélo ou encore trottinette, tout le monde se met à l’électrique. Le réseau de bornes de recharge ne cesse de croître, notamment à Paris, et ce type de transport est de plus en plus accessible. Facile à recharger et silencieux, l’électrique se fraye une place importante sur le marché de la mobilité urbaine. A Paris, l’annonce d’un stationnement payant pour les scooters et motos thermiques dès janvier 2022 a fait grand bruit. Les communautés locales ne cessent d’encourager leurs concitoyens à passer à l’électrique.

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Source : je-roule-en-electrique.fr

Si l’on s’intéresse aux deux-roues électriques et notamment à Brumaire, son utilisation permet une économie carbone de plus de 3 tonnes de CO2 par rapport à un scooter thermique. Un scooter électrique produit certes plus de CO2 qu’un scooter thermique lors de sa fabrication mais en France et dans les pays ou l'électricité consommée ne produit pas de gaz à effet de serre (GES), cet écart est plus que comblé lors de la phase d'utilisation. Pour ce qui est de la voiture électrique, elle génère jusqu’à six fois moins d’émissions CO2 qu’un véhicule thermique au cours de son cycle de vie. 

L’hydrogène, une source d’espoir pour l’avenir

Ressource renouvelable majeure, l’hydrogène vert semble être un levier essentiel de la transition énergétique. Cet hydrogène est produit à partir des énergies renouvelables et de l’électrolyse de l’eau. D’ici 2050, il pourrait alimenter jusqu’à 20% des véhicules (transport de passagers et fret inclus). On estimerait à 8,5 milliards d’euros le chiffre d’affaires de l’industrie de l’hydrogène en 2030, permettant la création de plus de 40 000 emplois. 400 stations à hydrogène de différentes tailles pourraient alors déjà être mises en place. En 2050, environ un bus sur quatre et un camion sur cinq pourraient fonctionner à l’hydrogène.

Source : afhypac.org

L’hydrogène pourrait aussi donner un coup de pouce au transport ferroviaire et maritime au cours des 10 prochaines années. Des trains sont en cours de développement et de déploiement. Quatre régions françaises (Bourgogne-Franche-Comté, Grand Est, Auvergne Rhône Alpes et Occitanie) ont commandé pour leur TER des rames bi-mode alimentées par de l’électricité et de l’hydrogène. C’est une grande première en France. 26% de l’énergie consommée par TER est encore aujourd’hui diesel et est responsable de 61% de leurs émissions de CO2. L’objectif de la SNCF est de mettre en place d’ici 2025 12 à 14 rames à hydrogène. 

Les véhicules autonomes, une alternative controversée ?

Souvent envisagés comme équipés d’un moteur électrique et non thermique, les véhicules autonomes offrent des raisons d’espérer. L’optimisation permise par l’automatisation du véhicule permet en outre d’offrir des performances d’éco-conduite jusque-là jamais observées. Le développement du platooning (groupement de véhicules) et l’optimisation des intersections pourraient également aider à réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Cependant, ces véhicules ne sont pas aussi avantageux que cela et il est nécessaire d’étudier en détail leur composition. La technologie embarquée dans ces véhicules (radar, ordinateur de bord, etc) a un réel impact négatif au niveau des GES, que cela soit à la fabrication ou à l’utilisation. D’autres éléments externes du véhicule comme les antennes 4G/5G sont très énergivores. 

Encourager l’usage du véhicule autonome, c’est aussi renforcer la préférence pour la voiture et le transport routier. La mise en place de ce transport est donc à prendre avec des pincettes. L’incitation à la mobilité électrique paraît être aujourd’hui le moyen idéal de faire de nos villes des espaces plus propres et silencieux.